Le dernier conseil municipal était dédié au budget. On aurait pu être rassurés de voir les investissements programmés par l’équipe majoritaire, mais les faits sont là : les ¾ du budget 2022 sont dédiés au gymnase du nouveau collège, projet hérité de l’ancienne équipe, le reste concerne la suppression du passage à niveau qui ne dépend pas d’eux (SNCF, Département…) et l’extension de l’école des romarins imposée par une nouvelle règlementation. Bref, ils investissent mais c’est parce qu’ils y sont obligés.
Que se serait-il passé s’il n’y avait pas eu ces contraintes ou ces projets déjà lancés ?
– Un spectacle, dont on espère sincèrement qu’il sera une réussite mais qui aurait pu, compte tenu du dynamisme et de la richesse de notre tissu associatif, être réalisé avec les partenaires locaux et non pas imposé. Pilotée par un professionnel, il nous est impossible d’avoir le coût global de cette opération. Combien cela va-t-il coûter au final ?
– La rénovation du poste de police municipale, d’une ampleur disproportionnée vis-à-vis des problématiques de la commune ?
Bref, des projets peu structurants, en total décalage par rapport aux besoins des escalquinois. De plus, comme l’ensemble des actions de l’équipe municipale, tout est ficelé à l’avance avec une infime possibilité d’amender à la marge (Escal en Scéne, oap Sauzat, projet de centralité…)
Qu’est devenue leur promesse de consultation de la population ? A ce propos, où est le délégué à la participation citoyenne ? Disparu des radars, absent de la commune mais toujours indemnisé, il aurait pu, s’il avait assumé ses fonctions, créer les conditions d’une véritable concertation. Les escalquinois sont associés pour donner de leur temps mais pas pour donner leur avis.
Pourtant certains membres de l’équipe ne manquent pas de dynamisme et travaillent pour l’avenir. Mme Roques a réussi à inscrire notre commune comme Territoires Engagés pour la Nature et poursuit son action avec détermination. Dans sa démarche d’élaboration d’un atlas de la biodiversité, elle a su associer des escalquinois dans une collaboration constructive.
Quel dommage de voir que son exemple n’est pas suivi par ses colistiers et que l’entretien des espaces verts se traduit pas des tailles sévères qui endommagent irrémédiablement des arbres magnifiques !
En fin de compte, le budget 2022, présenté par l’équipe majoritaire, c’est le reliquat des actions de l’équipe précédente et de la communication toujours plus coûteuse, d’année en année.
Sandrine Agut Bosc, Jean-Michel Garcia et Laurence Large